LE PREMIER CHAPITRE DE VILAINES HISTOIRES POUR MAUVAISES PERSONNES

Voici le premier chapitre du prochain roman de sergeDEFT,
VILAINES HISTOIRE POUR MAUVAISES PERSONNES.
©sergeDEFT – 2015 – Texte déposé. La mise en page d’origine a été adaptée pour internet.

__________

 

 

 

 

 

QUELQUES SEMAINES PLUS TÔT…

 

 

 

 

 

1
__________

 

Sont là,
au fond d’une impasse des Quartiers Nord,
à l’éclairage très faiblard,
un beau trio de loustics appartenant à la bande Les Babouins De Minuit,
dans UNE CHALEUR TOUJOURS AUSSI ÉTOUFFANTE que durant les mille nuits précédentes,
avec à leurs pieds une fille allongée en vrac sur le pavé.

La pauvre a le visage tout barbouillé de sang et sa bouche continue d’en rejeter par toux spasmodiques. Elle doit avoir pas mal de dents qu’ont sautées. Y a des chances aussi que son nez soit cassé ; le choc a été si violent quand le plus excité des voyous lui a filé un coup de tête.
Ça les a fait marrer quand elle s’est affalée au milieu des détritus puants des poubelles qu’elle avait faites valdinguer dans sa chute,
et après aussi,
lorsqu’elle s’est traînée dans les merdes de chiens et les capotes usagées avant de s’évanouir.

2
__________

Ils,
des maigrichons à longs bras ballants,
des punks – à n’en pas douter –,
tonsurés qu’ils sont sur les côtés du crâne
et arborant plumet dressé sur le sommet, couleur salade verte et jus d’orange,
blouson de cuir noir râpé, trop grand et avachi, avec des badges sur le col et les revers,
le pied alourdi, macérant dans de la chaussette percée, par du brodequin de marche lacé
– des vauriens magnifiques à la gueule avariée derrière des sourires crétins, suintant tous du groin –,
discutent maintenant en tirant sur leurs clopes pour savoir quel serait le premier à lui enfiler son engin entre les cuisses, au fond d’elle et à la ramener ainsi à la vie, à la faire gigoter, à la faire gueuler, à lui faire aimer ça et qu’elle en redemande.

 Ç’en était là quand un bruissement d’étoffe légère les fit se retourner et qu’ils virent juste à quelques pas d’eux, une jeune beauté gracieuse, délicieusement potelée et très légèrement vêtue, assise en suspension, jambes croisées, à un mètre cinquante environ au-dessus du sol, baignant dans un halo vaporeux rosâtre.
Nœud extravagant vieux rose dans ses cheveux d’une teinte rose pastel méchée plus soutenue çà et là.
Faux cils démesurés et bouche incarnadine sur un visage de porcelaine relevé d’une touche de blush parfum sorbet fraise sur les pommettes.
Les épaules totalement découvertes,
et des seins volumineux, que l’on imagine facilement lourds sous la main, TRÈS EN VALEUR puisque débordant presque du bustier en vinyle rose tendre – couleur de dragée – enserrant la taille.
Un large tutu rigide en gaze blanche froncée flottant comme un plateau autour de ses hanches,
et de jolies jambes calibrées à la fabrique des filles de concours, gainées de bas à jarretières rose pâle.

3
__________

Rose.
ROSE-ROSE-ROSE.
ROSE ET BLANC.
L’un de ses escarpins en suédine – rose ! –,
bride entourant la cheville et talon haut et fin,
se balance dans le vide avec une lenteur que l’on peut soupçonner maitrisée par une volonté de séduction extrême.

Les épaules totalement découvertes (donc),
et les bras dénudés aussi
et des mains diaphanes qui n’ont jamais tenues une éponge à vaisselle ou un tampon à récurer.
Et puis des ongles vernissés rose acidulé.

Avec une fine baguette que l’on pressent déjà porteuse de pouvoirs illimités, surmontée d’une grosse étoile en strass projetant mille rais qui pointillent la pénombre et paillettent les murs en briques sombres de la ruelle.

OUAAAH !!!
fut le mot du premier qui arriva enfin à parler,
balançant sa clope d’une chiquenaude virile pour appuyer l’interjection admirative.

MAIS QU’EST CE QUE C’EST QUE CETTE CONNERIE ?
se questionne à haute voix un autre.

C’EST PAS NORMAL UN TRUC PAREIL. ÇA ME FOUT LES JETONS,
avoue le dernier (les yeux exorbités – déjà affligés du côté gauche d’un strabisme divergent prononcé – la tête penchée, la bite à la main, louchant pour diriger un jet dru de pisse dans une boîte de conserve vide tombée d’une poubelle).

Faut dire que les trois loustics du gang Les Babouins de Minuit n’ont jamais eu l’occasion de voir une fée en lévitation.

4
__________

De grands serpents aux écailles de poissons perroquet, ça oui, sous psychotropes, mais là, ce soir, ils n’ont forcé que sur la canette.

– J’VOUS L’DIS, C’EST PAS NORMAL. MOI, J’ME CASSE,
insiste le gars en remballant ce qui lui sert à se soulager sans prendre le temps de l’égoutter.

HÉ ! TOI ! TU VIENS FAIRE QUOI ? T’ARRIVES DE NULLE PART – BLIM ! COMME ÇA !
T’ES SUR NOTRE TERRITOIRE ICI, TU SAIS. RIEN NE SE FAIT DANS LE QUARTIER SANS DEMANDER AUX BABOUINS DE MINUIT. MÊME POUR LES TRUCS BIZARRES FAUT D’ABORD PASSER PAR NOUS,
TU COMPRENDS ?
C’est NUMERO 1 qui a parlé, celui qui paraît le plus détendu du groupe mais son blabla qui se veut menaçant masque aussi sa trouille.

– ON F’RAIT MIEUX D’Y ALLER LES GARS.
Décidément, NUMERO 3 ne se sent pas du tout l’âme téméraire.

HÉÉÉ ! DÉTENDS-TOI. VA SAVOIR, P’T-ÊTRE QU’ELLE EST VENUE POUR NOUS SUCER LA BITE. C’EST ÇA ? ÇA Y EST, J’AI PIGÉ, T’ES VENUE POUR NOUS POMPER LE GLAND ! COCHONNE VA ! TU VEUX ME SUCER LA BITE ET SUCER LA BITE DE MES POTES.

La fée ne bronche pas, garde un sourire de miss un soir d’élection.
Se contente de flotter, avec son charme plein de fraîcheur, dans les effluences agressives des extracteurs des cuisines des restaurants se propageant dans la venelle.

– TU VEUX SUCER LA BITE À MOI ET À MES POTES, répète NUMERO 1.

5
__________

– On d’vrait pas lui parler comme ça ! chevrote le plus intimidé qui commence à se décomposer.

Lorsqu’elle décroise ses jambes fusiformes parfaites, sa jupe légère de ballerine qui tient à l’horizontale donne à voir DISTINCTEMENT qu’elle ne porte rien et à découvrir son sexe rasé.

Pas même un discret et charmant petit bouquet conservé sur le renflement du mont de Vénus, ni une fine bande longeant la fente ; la pilosité, reliquat persistant disgracieux de temps reculés et froids, trop humaine, ramenant directement à des origines primitives ne pouvant s’accorder avec cet être surnaturel et éthéré.

OOOOOHhhhhh merde ! laisse échapper NUMERO 2 en voyant ça.
– Tu veux p’-être que mon copain s’occupe d’abord un peu de toi. Il a une langue incroyable. BROUT-BROUT, MONTRE LUI TA LANGUE !

DEUX déroule alors une langue large comme une main et le triple en longueur. Une langue dégoulinante de salive.
– Tu vois, j’t’avais pas menti, il a une langue pas possible. Dis-moi BROUT-BROUT, ça te dirait de la glisser entre les cuisses de la demoiselle, d’la fouiller…
– Pas qu’un peu. C’est pas tous les jours qu’on peut lécher la cramouille d’une fée.
Et il agite à nouveau sa langue dans le vide. Circonvolutions incroyables, la tord en vrille, l’enroule, la déroule. Plusieurs fois. Balance de la salive dans les airs, éclabousse le mur tout proche.
Mais très rapidement il interrompt sa démonstration et part d’un rire qui secoue toute sa carcasse.

6
__________

Une porte en tôle s’ouvre subitement et un type dégoulinant de sueur avec un tablier banc tout taché sort en portant un sac rempli à craquer de déchets qu’il balance dans un grand container sur roulettes. L’homme ignore – comme s’ils n’existaient pas – la pimpante entité aérienne et les trois gars qu’elle domine.
Il rentre par où il était venu et claque la porte derrière lui.

La fée finit par bouger, la seconde AVANT QUE TOUT COMMENCE.

L’usage de sa baguette magique permet de faire arriver deux pistolets anciens à silex devant elle – de grosses pétoires au canon évasé.
Ses doigts longs et fins se referment sur le bois des crosses coudées. Les pouces arment tout de suite les chiens tandis que l’index de chaque main se glisse dans le large pontet et la dernière phalange effleure la queue de détente.
Les trois Babouins se figent.

– Hé, doucement Mademoiselle ! chevrote NUMERO 3 – à peine perceptible.

Ce genre d’arme est à un coup, mais il ne faut pas oublier que là, on a affaire à une fée !
Et quand elle ouvre le feu c’est un tir à répétition qu’elle déclenche !

PRROUFFFT ! PRROUFFFT ! PRROUFFFT !
Des prrouffft ! prrouffft ! prrouffft ! puissants.

Les types sont traversés par une grêle serrée de plomb.

7
__________

NUMERO 1 est touché le premier, sous l’œil droit, et s’effondre immédiatement alors qu’un second projectile lui fracasse l’omoplate et un troisième lui perfore le haut d’un poumon.

– J’étais pas d’accord, dit NUMERO 3 – comme on bredouille une mauvaise excuse, sans grande conviction, sans y mettre le ton – mais personne ne l’entend avec les détonations qui n’arrêtent pas de s’enchaîner. Il est atteint en pleine poitrine, ferme les yeux et plie les jambes. Il s’échappe de ses mâchoires serrées un râle affreux et se met à pleurnicher.

La fée réarme le mécanisme de mise à feu avec une vitesse surprenante et les pistolets se trouvent rechargés par magie, parce que c’est bien de magie dont il est question ici.
Et à chaque fois qu’elle appuie sur la gâchette, les chiens produisent une gerbe d’étincelles et la poudre s’embrase.

Bras tendus ; PRROUFFFT ! PRROUFFFT ! PRROUFFFT !
Quelques balles vont se ficher dans le bitume sans toucher personne.
Ça a donné le temps à NUMERO 2 pour sortir un revolver à canon court glissé à la ceinture de son pantalon mais pas suffisamment pour s’en servir. Son blouson se troue cinq fois à la hauteur du ventre.
Il crache devant lui une flaque de sang et s’affaisse, basculant sur le flanc et sa tête heurte le sol violemment.

ILS SONT TOUS LES TROIS SALEMENT AMOCHÉS mais aucun d’eux n’est encore mort.

Et tout à coup,
par une nouvelle action surnaturelle dont elle a le secret, la fée se retrouve maintenant avec un pistolet mitrailleur, le dernier modèle en vogue dans tous les conflits du moment autour de la planète, et arrose d’une rafale discontinue la venelle sur toute sa largeur.

8
__________

DEUX n’a pas été assez rapide mais ne veut pas crever sans tenter encore quelque chose.
Il est toujours bien décidé à vider le barillet de son flingue sur cette conne.

Tire une première fois,
sans s’appliquer à bien viser.
Raté !

La balle va se ficher dans la nuit étoilée.

PUTAIN DE FÉE !

Recommence tout de suite, toujours à l’aveuglette,
tire une autre balle, et une autre.

MAIS c’est du gros calibre en face. C’est comme si la lourde lame d’un bulldozer venait le tamponner de front.
On peut imaginer que le choc est brutal.

Et pourtant, malgré la grande quantité d’impacts qui l’a envoyé bouler au sol, il tente de se redresser en s’appuyant sur les coudes. Il veut à tout prix se mettre debout, debout au milieu de l’impasse, debout face à ELLE.
Il aimerait bien lui en loger une entre les deux yeux.
La renvoyer d’où elle vient CETTE SALOPE.

NUMERO 1, de son côté, s’est relevé – on se demande bien comment – pour essayer d’échapper à la tuerie, titube dans sa fuite tel un boxeur sonné, allant et venant dans les stries obliques qui traversent l’espace en chuintant, et se tient à un mur pour ne pas tomber. Une volée de projectiles lui déchiquette le mollet et sectionne le tibia mais il ne se rend compte de rien.

La fée s’acharne, mitraille à qui mieux mieux.
Acier fourré au plomb pour tout le monde !

9
__________

Les dégâts sont considérables. Il y a beaucoup de sang qui gicle… des bouts de viande aussi.

De là-haut, la demoiselle inflige à la chaîne des mutilations irréversibles, arrache un doigt à l’un, croque l’oreille d’un autre ou lui explose un testicule.
Une véritable boucherie, un carnage magnifié, un tableau animé à la Peckinpah retouché plus tard par Woo. Les corps percés se tordent et se recroquevillent au ralenti pour se redéployer sous les balles qui continuent de fuser et tout ça prend des allures de chorégraphie.
Là, on abandonne toute vraisemblance, on n’est plus dans la crédibilité et on s’en torche, c’est un élan poétique vigoureux, expressif et saisissant.

Pour finir,
NUMERO 1, qui s’est arrêté, porte une main à son visage et enfonce la moitié de la longueur d’un doigt dans le trou rond sur sa pommette et triture la chair meurtrie sans que cela ne lui produise la moindre douleur. La profondeur de la plaie lui fait soudain réaliser la gravité de sa blessure. Il a des dents qui se baladent dans la bouche comme des bonbons trop durs. Il n’a pas le temps de s’inquiéter plus longtemps car une salve lui arrache par derrière le sommet du crâne en projetant de la matière cervicale sur le mur alors que des éclats de briques et de la poussière de ciment volettent autour de sa tête. Il tombe lentement, les yeux toujours ouverts et bascule la face dans un parterre d’épluchures de patates.
La fée flingue toujours à tout-va – chargeur sans fin – tandis que les douilles vides tintent comme des arpèges cristallins en dansant sur le pavé.
Un peu plus loin,
les mains sur le ventre, plié en deux au sol par la douleur,
DEUX bredouille quelques mots inaudibles – sans aucun doute une dernière insulte à l’encontre de la fée puis – et ne trouvant pas la force de se lever – meurt lui aussi.

10
__________

Malgré tout il se retrouve secoué durement par une dernière rafale qui lui tombe dessus et le fait se trémousser sur le pavé, l’anime de soubresauts aux aspects lubriques très inconvenants.

TROIS, un genou à terre,
se sent lesté, les bronches encombrées d’une bonne douzaine de bastos et commence à avoir un peu de mal pour respirer.
Il vomit un sang épais en sanglotant discrètement.

Puis il ne se passe plus rien.

Le silence s’installe peu à peu dans l’impasse, plus insupportable et terrifiant que la mort environnante.

– J’voulais pas, Bébé. Un Bébé lui échappant, un automatisme de langage, un gimmick – une arrogance camouflée sous un petit nom affectueux – pour appuyer une masculinité dominante lorsqu’un de ces traîneux croise une personne du sexe opposé.

(Voix off : )
On se doute bien que là, dans ce contexte précis, le Bébé n’a rien d’une familiarité insolente ou d’une hardiesse sur le fil, mais dénote d’une fioriture primesautière de l’idiome de cette engeance noctambule sentant fort, une manière usuelle de s’exprimer, sortie comme ça, s’élevant de la fange vers une fabuleuse émergence androïde irradiant d’une nitescence fabuleuse dont le bout même des orteils n’effleura jamais l’impureté des pavés.

– J’voulais pas répète NUMERO 3 à voix basse, et paupières closes. Je ne voulais pas.

Ce soir-là Les Babouins de Minuit ne sont pas tombés sur une bonne fée.
Pas pour eux en tout cas !

– J’voulais pas, Bébé.

11
__________

TROIS ne relève pas la tête pour parler. Il sait qu’il va mourir. C’est une question de secondes maintenant.

C’est alors qu’il entend le vrombissement d’un moteur très puissant à quelques mètres devant lui.
(Mais qu’est-ce que c’est encore que c’truc, pense-t-il.)

Il rouvre alors les yeux et aperçoit un instant dans la pénombre le mufle inquiétant d’un monstre noir en tôle, les crocs étincelants et redoutables, l’imposante calandre chromée habillant une puissante mécanique – sent son souffle chaud, son haleine de carnassier –, puis les phares s’allument et l’éblouissent violemment – ça grille sa vision ; blanchit l’image.
Son extropie s’affole, son œil gauche se met à rouler, pointant en alter-nance dans toutes les directions à une vitesse incroyable.

Une énorme berline, flambant neuf, de marque prestigieuse, s’est matérialisée.
L’automobile, immobilisée par le frein à main, bondit sur ses amortisseurs à chaque coup d’accélérateur rageur.
Derrière le volant, un peu dissimulée par le reflet d’un halo lumineux de lampadaire sur le pare-brise panoramique,
IL Y A (TOUJOURS) LA FÉE.

Le bruit du double alignement de pistons en action est effrayant et les pneus à flancs blancs patinent sur le sol en produisant un nuage bleuté de gomme brûlante.

– J’vous en supplie, attendez ! Baby-baby-baby won’t you listen to me ? Come on baby, come on hear my plea. Je ne suis pas un mauvais gars. Je n’voulais pas, je n’voulais pas.

Mais TROIS se rend compte que rien n’y fera.

12
__________

Alors son comportement change du tout au tout.
Il pointe le menton vers ELLE et trouve l’énergie de lui gueuler :

– T’ES BIEN QU’UNE PUTAIN DE SUCEUSE DE BITES ! SALOOOOPE !!!

La fée écrase la pédale de l’accélérateur.
Parce qu’elle est venue pour remettre un peu d’ordre ici-bas,
et que c’est jouissif aussi.
Tellement jouissif.
(Des étincelles pétillent alors au coin de son sourire.)

La voiture heurte NUMERO 3 en pleine poitrine, lui broyant la cage thoracique. Le corps est poussé ensuite sur vingt mètres puis glisse sous le gros pare-chocs, avalé par le véhicule, est traîné sur une bonne longueur, se met de biais et les roues arrière en passant dessus brisent les membres inférieurs, le laissant tout disloqué sur le bitume.

La luxueuse berline flambant neuf se volatilise en arrivant à la sortie de l’impasse,
la fée avec.

 

 

La porte en tôle s’ouvre de nouveau et le même type dégoulinant de sueur avec un tablier blanc tout taché sort en portant un autre sac rempli à craquer de déchets qu’il balance dans le grand container sur roulettes et rentre par où il était venu et claque la porte derrière lui.
Et tout redevient tranquille.

13
Fin du chapitre

__________

Note MATIN, MIDI et SOIR : La fin de ce chapitre est à lire au son de BRAND NEW CADILLAC de VINCE TAYLOR

Partager

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *